Archives Avril 2010

Quand le printemps est là, le trajet pour aller au travail devient un but.

 Explication en images (prises ce matin sur mon vélo):

 le célébre lac KIR a le même age que moi

 moitié piste cyclable, moitié piste piétonne

 plus de fleurs que de feuilles

 en hiver, le soleil se lève en face

il n'y a pas que des escargots en Bourgogne

 petit défilé au pas de l'oie

la buvette de la plage

 un ancien pont de chemin de fer (une des premières lignes en France: Dijon - Epinac)

Et le soir, il faut refaire le chemin à l'envers 

la plage est déjà utilisée, même si les installations ne sont pas encore en place

 c'est calme.

Je ne regrette pas d'avoir délaissé Paris et mes faufilades moto sur le périph.

Une heure après, je faisais le tour du lac avec Jupette et mes runnings. Elle est pas belle la vie? 

Le labrador est un chien nageur.

Il se défend bien dans cette catégorie, je n'arrive pas à lui échapper en brasse et seul le crawl me sauve de ses pattes griffues. Fort de cette constatation, j'ai essayé de l'entrainer pour l'Embrunman l'an passé. Le vélo n'étant pas son fort, j'ai abandonné l'idée.

Cette année, je l'entraine pour l'UTMB. Il faut qu'il progresse en dénivelée. On va donc régulièrement jouer dans la combe prés de la maison.

On a deux parcours à 300 m de la maison.

Un de 30 m de déniv pour 90 m de long (33%) que je peux fractionner en redescendant tranquillement sur 300m.

Un de 50 m de déniv pour 220 m de long (22%) que je ne fractionne pas (encore?)

petit

Voilà un aperçu du « petit » parcours, plutôt technique

la montée

la descente

Bon! c'est pas gagné non plus pour la montagne avec le chien (en plus, je me fais disputer par sa maitresse)

Et pour gâcher ce cadre magnifique: aperçu des premiers travaux de l'autoroute

 La vengeance est un plat qui se mange froid!

J'ai mis du temps à courir,

J'ai mis du temps à écrire ce CR

Vous mettrez du temps à le lire!

Et, je suis désolé, ici, pas de lapin, pas de bisous, que de la Vraie course, de la Vraie sueur, de la Vraie, quoi!

Finalement, pas de train: 6 heures de voiture pour arriver. Merci les collègues!  

mais, ça y est, on est sur place.

Depuis le gite, on aperçoit la montagne.

Difficile d'imaginer par où on passe pour aller au sommet.

Nous sommes allés retirer mon dossard et un tee shirt à faire blémir Badgone...

Demain, lever à 6h30 et... y a plus qu'à!

BANZAI! 

Depuis 354 jours, j'en rêve.

Dans 3 jours, j'y serai.

Ce soir, j'ai revisionné les vidéos des courses précédentes...je vais bien dormir.

Grâce à mon super tableau Excel, je me suis pronostiqué un temps, que j'ai confirmé avec ma rodiométrie.

Au cas où je ne fasse pas ce temps, au moins, j'affinerai ma cote.

Si j'ai du mal, je penserai à mon copain Lutin (entre autre) qui se sera essoufflé sur les chaussées parisiennes et qui écrivait aujourd'hui « Quand je pense aux pauvres malheureux (dans les) cités minérales, je ne peux que m'émerveiller de courir dans un cadre aussi apaisant. »

Mais rien n'est gagné d'avance, surtout quand on regarde le parcours: 50km et 2700m de dénivelée

vue du ciel, ça fait une boucle qu'on tourne dans le sens des aiguilles

le départ vers la montagne

on va voir ce qui se passe dans l'autre vallée

on remonte voir la mer, un peu de crête

et on redescend, trop facile?
bon, on remonte un coup,
avant de finir en roue libre jusqu'à Rousset

ça donne ça:

Depuis quelques semaines, j'ai repris mes résultats de course sur Excel.

Sur chaque ligne, je note mon temps réel, la distance et les dénivelées. J'en déduis une distance corrigée en fonction de la dénivelée et une vitesse corrigée. En les classant par distance corrigée, je peux voir mon potentiel de vitesse sur une distance donnée.

Sur une course à venir et que je n'ai jamais faite, je n'ai aucune idée du temps objectif que je peux me fixer. J'insère alors la future course au bon endroit dans le tableau. J'observe les temps des lignes au dessus et en dessous, et j'en déduis une vitesse objective. Je la corrige alors en fonction de la dénivelée pour trouver une vitesse réelle et j'en déduis mon temps objectif.

Sur le tableau ci dessous, mes pronos sont surlignés: (on notera que grâce à cela, je sais que je ne peux pas m'engager sur le 61 km du trail d'Ecouves pour me permettre de prendre mon train du retour)